lundi 25 novembre 2013

Qui a dit qu'il faisait beau en novembre en patagonie?

Nous sommes partis dimanche dernier de villa o'higgings pour rejoindre Cochrane via la carretera austral.
C'est une petite route, bien entendu pas goudronnée, c'est du ripio comme ils disent! C'est a dire des petits graviers, avec parfois des plus grosses pierres et parfois des trous qui s'enchainent,(prenez une plaque de taule ondulée roule à dessus et vous verrez!).

Comme nous sommes partis du bout de la route nous n'avons pas croise trop de voiture, ce qui est plutôt agréable, car nous roulons tantôt a droite tantôt a gauche pour trouver le chemin le moins accidenté.
Nous croisons environ 5 voitures par jour. Par contre c'est génial on est en pleine nature. On croise plein d'animaux sauvages, lièvres, chevaux, oies, vaches, cochons... nous sommes en permanence surveillés par des condors, qui nous rappellent qu'il faut avancer si on ne veut pas se faire manger. L'avantage du vélo c'est qu'on ne fait pas de bruit, du coup les animaux nous entendent et fuient au dernier moment.

Notre départ a été difficile avec du vent de face et de la pluie. En 2 jours nous avions seulement fait 60km et le moral n'était pas au beau fixe. Le deuxième soir dans un superbe petit refuge, nous retournons la situation dan tous les sens: faire la route dans l'autre sens pour avoir le vent dans le dos? Faire du stop ?
Finalement le troisième jour le vent s'arrête et nous roulons 50km et prenons un bateau pour traverser le pacifique ( enfin un bras !). Nous arrivons a puerto yungay, petit village fantôme ou ne vit qu'un militaire. Il doit simplement surveiller le camp. Comme il s'ennuie et que sa maison est grande, il nous offre une chambre, 2 lits, une douche chaude, et même le repas ! On partage cet "hôtel" avec un couple de cyclistes basques qui sont partis de Colombie et vont jusqu'à Ushuaia. Nous échangeons quelques bons tuyaux et passons une nuit reposante.

Remotivés, nous décidons de faire un petit crochet par Tortel, un petit village sur pilotis. Nous trouvons un bivouac de rêve en bord de rivière face a la montagne. Après notre baignade (jusqu'à mi mollets), nous sommes rejoints par un couple d'Allemands et leur fils, en pickup aménagé, avec qui nous discutons autour d'une bière. Notre lieu est tellement parfait que 5 italiens nous rejoignent pour passer la nuit.
Enfin parfait ! Il pleut toute la nuit et au réveil oh surprise! la tente flotte dans 5 cm d'eau. Heureusement nous avons une super tente et des sacoches étanches, rien n'est mouillé.

Les 2 derniers jours nous roulons bien (cette fois ci on a béni le vent qui était plutôt dans notre dos). Nous faisons les 125km pour arriver a Cochrane. Comme chaque jour, nous profitons de la pluie Patagone. Ce jour la, trempes, nous demandons l'hospitalité dans une maison au bord de la route. Nous sommes accueillis Chez José, 69 ans, qui vit seul ici depuis 40 ans, il vit du bois et s'occupe de ces animaux. Il a un fort accent et ne comprend pas mathilde quand elle parle, d'où de nombreux fou rire. Nous dormons dans la pièce a vivre. La maison est rustique: pas d'eau, pas d'électricité. Nouveau fou rire quand Mathilde demande ou sont les toilettes.  "mais il n'y a pas de toilette ici ! ".

Malgre la pluie, les payasages sont magnifiques, nous apercevons les montagnes enneigees, nous admirons les multitudes de cascades. Mais il  faut tout de meme regarder la route qui est compliquee. Hein Mathilde ! Sinon c'est la chute. Malgre les conseils de Clement qui lui disait de regarder dans son retro, Mathilde a regarde derriere et la patatra ! Une bonne chute, mais plus de peur que de mal. Ca lui fera juste quelques hematomes supplementaires pour continuer de colorer ses jambes deja bien bleues ! Promis Clement,  la prochaine fois je t'ecouterai !

Nous sommes maintenant a Cochrane ou nous profitons du confort d'une petite auberge après 7 jours de pluie, de vent et de tôle ondulée.
On prevoit de repartir mercredi pour 7 a 10  jours de velo pour faire les 320km jusqu'a Coyhaique.

Desoles  les photos ne sont pas dans l'ordre mais on fait ce qu'on peut avec internet !!

L'interieur du petit refuge


Ca descend !


Bivouac de reve

Caleta Tortel, le village sans rue

Jose ! notre hote d'un soir

Ca monte !

Un petit refuge qui tombe a point nomme

lundi 18 novembre 2013

La aventura

"Ce que j'aime en patagonie c'est l'aventure" voila ce que nous disait le pecheur ( et guide de haute montagne) qui nous a fait traverser le lago del desierto. Il prefere ses montagnes patagones ou rien n'est previsible, aux montagnes francaises ou tout est programme et securise.

Cette phrase illustre parfaitement notre passage de la frontiere pour rentrer au chili: c'etait l'aventure !

La traversee du lac s'est deroule sans probleme, c'etait paradisique: un lac au milieu des montagnes et des glaciers avec le Fitz Roy en arriere plan.
Apres un bivouac au bord du lac, nous partons pour 7 km de montee dans un chemin etroit. Durant le premier km nous devons pousser chaque velo a deux et parfois enlever les sacoches pour passer les ruisseaux et les arbres au milieu du chemin. Au final nous avons mis 5h pour ces 7km.
Ensuite un chemin de pierre surperbe nous emmene au bord du lago O'Higgins. Il faut s'habituer au terrain et nous devons parfois descendre de velos quand il y a trop de pierres.

Au bord du lago O'Higgins nous arrivons dans un mini hameau ou vivent seulement une famille et les douaniers. Nous trouvons une super petite cabane avec un poele ou nous nous installons.
Durant la nuit, nous sommes rejoints par 3 marcheurs qui ont parcouru 35km car la personne qui devait les recuperer a 15km du village n'est pas venue... Ils n'ont pas de tente donc pas le choix, ils ont du finir a pied a la frontale.

Le lendemain : trop de vent donc le bateau ne viendra pas. Nous patientons donc dans ce bout du monde avec un autre cycliste Tawainais, les marcheurs Espagnols et un marcheur Suisse. Ils sont tous etonnes (et un peu jaloux!) quue nous ayons trouve un bateau pour traverser le premier lac. Eux ont tous galere sur le sentier.

Pendant ces 2 jours d'attente on vit a notre rythme. Lessive, sieste, lecture, bavardage, jeux de cartes... On a meme aide la famille a attraper des moutons ( qui ont d'ailleurs saute par dessus l'epaule de Mathilde!). Dans ce coin perdu Clement fait ses premieres consultations medicales en echange d'un the et de tartines de confiture.

Finalement au bout de 2 jours d'attente le bateau finit par arriver et on parvient a changer quelques pesos argentins avec des marcheurs qui en descendent.

Apres une nuit et une matinee a Villa O'Higgins pour faire quelques courses, nous partons cette apres midi pour Cochrane, 220 km, debut de la carretera austral. Nous pensons faire un petit crochet par Caleta Tortel, un mignon petit village sur pilotis. Normalement on a prevu une semaine pour y arriver, mais ici avec les bateaux on ne sait jamais, peut etre que ca durera plus longtemps !

Ayant une bonne connexion voici les photos depuis notre depart d'el Calafate.

PS: Petite anecdote : le super petit jeu de carte que Clement avait achete s'est revele etre un jeu de tarot... mais pour lire la bonne aventure ! Difficile de jouer mais peut etre qu'il nous portera chance !

La pause dejeuner entre el calafate et el chalten

Ou planter la tente a l`abri du vent ?



Ca avancera plus vite comme ca !


Balade a el chalten...sous la neige

et le lendemain sous le soleil

El Fitz Roy !

Fatigues apres notre traversee en bateau, on profite de la vue. Sympa comme lieu de bivouac, non ?!


Notre maison pendant 2 jours au bord du lac O'Higgins

chacun sa technique dans les sentiers difficiles !

jeudi 14 novembre 2013

Nos premières randos

Nous avons donc passé 4 jours a el chalten, bout du monde entre l'Argentine et le Chili, et paradis des alpinistes et randonneurs. Nous avons randonnés ces 2 derniers jours, et aujourd'hui c'était top. Il a fait super beau on est allé au bas du fitz roy c'était magnifique.

On part demain pour traverser au Chili par les lacs. Grace au pêcheur qui nous fait traverser le premier lac on va éviter les 20km ou il faut pousser et porter les vélos a travers une foret dense et que tous le monde nous a deconseillé, mais nous ne pourrons pas échapper au 7 km de montée sur un chemin pour passer la frontière...

Dans 3-4 jours nous arrivons a villa o'higgings, et normalement nous aurons internet.

lundi 11 novembre 2013

Les premiers coups de pedale

Et bien ça tire un peu les cuisses !!!

Nous sommes partis vendredi d'El calafate. Les 30 premiers km ont filé tout seul. Ensuite, nous avons eu le vent de côté et la ce n'est plus pareil. Il y a un vent a décorner les guanacos* ! (D'ailleurs tous les guanacos que nous avons vu n'avaient plus de cornes ...)Il a fallu lutter pour tenir le vélo droit. Et quand, même dans les descentes il faut pédaler, ça devient dur.
On a croisé notre premier cyclo, manu, un français, très sympa, qu'on admire, il venait du Canada, ça fait 1 an et demi qu'il traverse l'Amérique a vélo.
Les paysages sont gigantesques. C'est la pampa avec en toile de fond des montagne enneigées et des glaciers. C'est beau. 

Mais a côté de nous c'est désertique, et hyper venté, donc pas facile de trouver un lieu pour camper.
A 15h30, on trouve un petit oasis, parfait pour bivouaquer. On sait il est tôt, mais c'est le premier jour ! On en profite, perdus au milieu de la Patagonie, on se ballade le long du rio, en regardant les oies sauvages, les flamants roses et les chevaux sauvages. La belle vie.
Le lendemain on décide de partir tôt, ayant entendu que le vent se levait vers 10h. Levé 5h30, 2°C et pas de vent. En effet on pédale super bien. A midi, on arrive a la moitié du chemin dans une estancia, ferme locale, qui faisait hôtel restaurant, parfait pour déjeuner ! Hésitants a repartir, on se dit qu'il est vraiment tôt, et que nos cuisses  en peuvent encore. On avance encore bien, en profitant d'une superbe vue sur le fitz roy. Seulement au croisement nous voilà a nouveau avec un vent violent en face de nous. La route est longue. La fatigue commence a se faire sentir. Nous recherchons un lieu de bivouac : plus ou moins caché de la route mais surtout abrité du vent. Tout est plat a l'horizon, et dans cette pampa pas évident de planter la tente. On repère des espèces de canalisations en contrebas des ponts, qui semblent a peu près abrités. Mais trop petits et avec des bosquets : impossible de mettre la tente. La un petit monticule. Il semblerait que ça soit un peu protégé. Nous rampons sous les barrières, faisons passer les vélos et sacoches, et commençons a monter la tente. Mais impossible de maintenir la tente, elle vole de tous les côtés avec le vent, les sardines s'arrachent toutes seules dans ce sol en cailloux fins. La tente ne passera pas la nuit ici, et nous non plus. On remballe tout et c'est reparti.

Mais pour ou? Tout est semblable. Il reste encore 90km avec ce vent de face. Et nous avançons a 7km/h. Sachant que d'autres on fait du stop sur cette route, on se dit que ça ne sert a rien de lutter contre le vent il est plus fort que nous. Nous essayons donc de faire du stop lorsque de rares voitures passent. Mais aucun pickup ne passe. Un monsieur très gentil nous dit qu'il y a une estancia a 15km, et qu'il reste encore 5h de soleil. Nous continuons donc bien obligés. La route est longue. La a droite sur les hauteurs des arbres verts, un toit rouge, c'est bien une estancia. C'est ce qu'on voyait tout a l'heure et qui était si loin. Il nous faut maintenant quitter la route pour suivre le petit chemin en cailloux, vous savez ceux qui font bien déraper le vélo. Après quelques chutes, déstabilisés par le vent, les cailloux, les sacoches, nous arrivons a l'estancia. Le vent souffle encore très fort. Une dame nous accueille et nous propose très gentillement un coin d'herbe verte a l'abri du vent. Il y a même des petites tables en bois. Fatigués après 95km, nous montons la tente, mangeons et filons au lit, enfin au matelas gonflable. 

Le lendemain le propriétaire nous apporte deux parts de tarte pour notre petit déjeuner. On se dit que c'est vraiment chouette d'aller chez les habitants.
On remonte sur les vélos. Malgré les cailloux le chemin pour rejoindre la route n'est pas trop dur, on n'a même pas besoin de pédaler le vent nous pousse. Arrivés sur la route ce n'est pas la même histoire. On décide donc de ne pas se fatiguer pour rien! Et oui on est comme ça, a vélo mais pas trop quand même ! On tend le pouce des qu'une voiture passe, et en attendant on essaye de se protéger tant bien que mal derrière un panneau de signalisation. Au bout de 20 minutes, un mini bus s'arrête. Victoire! Il est vide, parfait on peut facilement y rentrer notre équipement. En plus le chauffeur nous a reconnu, on l'avait croisé la veille a notre pause déjeuner.

Nous arrivons donc après 2 jours de vélo a el chalten.
On y trouve une petite auberge. La commence un jeu de piste pour savoir s'il y a des bateaux pour faire la traversée du  lago d'El desierto. Finalement les bateaux n'ont pas commencé. Nous allons donc devoir suivre le sentier qui contourne le lac de 12km et qui n'est pas du tout fait pour les vélos!
Après de nombreux calculs. Nous avons décidé de rester 2 jours a el chalten. Lundi nous nous reposons, faisons la lessive, écrivons le blog, allons faire les courses. Mardi nous partons marcher vers le fitz roy, normalement le temps devrait s'améliorer ( aujourd'hui c'est tout couvert, il pleut-neige, il y a beaucoup de vent, il fait a peu près 5°). 

Et mercredi nous partons direction le chili. On commence par 37km sur une piste puis le contournement du lac et ensuite 7km encore de sentier et 15km de piste ou normalement on peut pédaler. Nous prévoyons 3 jours afin de prendre le seul bateau de la semaine, samedi sur le lago O'Higgins.

Gros stress de dernière minute. Dans notre chasse au trésor pour changer des pesos argentins en pesos chilenos, on tombe sur des français qui viennent de faire les 12km du lac et qui nous disent que c'est assez difficile, un petit sentier qui monte et qui descend, il faut traverser des rios, il y a des arbres en travers de la route... Eux a pied ils ont mis 5h. Donc avec les vélos on va vraiment galérer. Et surtout c'est en devers et il n'y a pas d'endroit pour planter la tente, ce qui casse tous nos plans et on se demande comment on peut faire ça en une journée en faisant des allers-retours. En plus on croise un allemand qui vient aussi du chili a vélo et qui essaye de nous expliquer, dans toutes les langues sauf celles que nous parlons, que ces sentiers sont vraiment hyper durs a vélo et qu'eux ont réussi a prendre un bateau prive. On est alors bien abattu et on se dit qu'il faut qu'on trouve une solution pour traverser en bateau. On retourne dans une agence de voyage et la miracle : un pêcheur peut nous faire traverser.

Nous sommes bien soulagés. Nous partons donc finalement jeudi. Nous pourrons comme ça profiter un peu plus d'El chalten et faire d'autres randonnées.
A bientôt a vélo !
* pour les non initiés, le guanaco est la vache locale, c'est une sorte de petit lama.

Desoles, mais on est tellement au bout du monde que les photos refusent de se charger... il faudra attendre une connexion meilleure !

vendredi 8 novembre 2013

Le vrai départ

Ça y est les vélos sont remontés. Verdict du transport en avion, bus et taxi : seulement un bout de porte bidon cassé. Olivier, notre emballage est a breveter !
Nous avons collé les petites photos de vous sur nos vélos (merci la famille Garcin, la c'est sur qu'on ne vous oubliera pas !)
Demain c'est le grand départ pour El Chalten : 220 km plutôt plats mais très ventés.
RDV dans quelques jours !

jeudi 7 novembre 2013

Nos premiers pas les plus au sud

Lundi 4 nous atterrissons comme prévu a Ushuaia. Première impression: il y a beaucoup de vent. On est content d'avoir nos supers doudounes.
On doit patienter un peu a l'aéroport pour avoir un taxi assez grand pour mettre nos cartons de vélos.
Notre petit hôtel est très sympa. On en profite bien avant d'avoir un confort plus sommaire.
Lundi nous visitons Ushuaia. La ville est sympathique, enfin il y a surtout une rue, calle San martin ou tout se passe. Malheureusement le ciel est couvert.
Après une bonne nuit, et un bon petit dej avec un vrai jus de fruit, nous partons pour le parc de la terre de feu. Il nous faut d'abord payer le bus, puis l'entrée du parc. On a l'impression qu'il faut tout le temps payer, et surtout il y a une forte inflation, donc les prix ne correspondent pas du tout a ce que nous avons dans le lonely!
Nous arrivons au parc et partons pour une superbe ballade, qui longe la mer. C'est vraiment très joli. On est content d'être la, et on apprécie vraiment Ushuaia. en plus il fait beau, les paysages sont vraiment magnifiques, ces côtes entourées des montagne enneigées, les plages avec des colonies de moules ( encore plus que chez Léon ! !), les animaux et oiseaux presque sauvages ( les renards s'approchent des voitures pour demander a manger!), on retrouve ici cette ambiance particulière qu'on a connu en Patagonie chilienne.
Mercredi, levé 3h, on commence a avoir l'habitude, pour prendre le bus pour aller a el calafate. après un premier changement de bus, nous voilà arrêtés a la frontière. Les douaniers regardent avec insistance la soute a l'arrière du bus, ou il y a tous nos bagages. On s'imagine bon pour ouvrir nos cartons et la remorque. Au bout de 20 minutes, un douanier monte dans le bus et nous dit que la roue (du bus !) est cassée, on ne peut pas continuer. Soulagés, on patiente 2h le temps qu'un nouveau bus arrive. Heureusement, nous arrivons a l'heure a rio Gallegos pour prendre un nouveau bus qui nous conduit a el calafate. Ce bus est bien classe et me rappelle les souvenirs de voyages au Mexique et au chili.
Nous arrivons a 1h du matin. Comme nous en avions marre de payer plus cher les taxis, nous avons pris l'auberge a 100m du terminal de bus. Mais quand même 100m quand on a 2 énormes cartons avec des poignées déchirées, et 5 bagages avec des formes toutes biscornues, ca fait loin.   
Le gérant nous a attendu très gentillement, par contre la chambre ressemble a une petite cellule avec 2 lits simples de chaque cote de la porte et une table de nuit au milieu. Ah vivement qu'on soit au large dans notre tente !
A part ca Clement est en plein apprentissage de l espagnol, il sait compter jusqu a ... 1000 !
bienvenue chez Leon

ici, meme la sandero elle a la classe

salsa nous a retrouves !