samedi 8 février 2014

Yo paso por Sico

"Je suis passé par le sico"

Pour traverser les Andes nous avions le choix entre deux passages : le paso jama, au nord, asphalté et fréquenté, et le paso Sico au sud, avec une majorité de piste et isolé. Nous avions choisi de passer par le Sico car il est réputé plus beau. De plus en étudiant précisément la topographie (clément s'est bien amusé a faire de beaux petits schémas des deux pasos ) on s'est aperçu que sur le sico il y avait plus de lieux où se réfugier en cas d'orage. Blandine et Simon étant motivés pour pédaler dans des lieux sauvages, et curieux de découvrir le fameux "ripio" nous nous sommes lancés dans la mythique et difficile traversée du Sico.
Le 28 janvier nous voilà donc partis sur nos vélos a essayer de sortir de Salta sans encombre. Pas facile de se faufiler entre les voitures pour une première expérience de remorqutte ! Doucement la circulation se fait de moins en moins dense et nous voyons les montagne se rapprocher. Après la pause pique nique nous entamons la monté jusqu'à San Antonio de los cobres : 3000 m de dénivelé a travers la qIl sada del Toro. Nous prévoyons 3 jours pour la gravir. La pente est douce, les paysages changent peu a peu : de moins en moins d'arbres et de plus en plus de cactus. Nous faisons connaissance avec le "train des nuages" que nous suivrons sur une bonne partie du paso. Il était autrefois utilisé pour le transport des minerais, mais n'a plus qu'un usage touristique aujourd'hui. Il ne fonctionne qu'a la saison sèche donc nous n'aurons pas la chance de le croiser.

Après une cinquantaine de kilomètres nous nous arrêtons à Chorillos pour passer la nuit juste au moment où la pluie commence a tomber. Alors qu'on  demande a l'épicerie un lieu pour planter la tente, on est rapidement orienté vers le "chef" qui habite dans la gare. Bonne surprise, il nous trouve une pièce dans une maison abandonnée : rustique mais a l'abri de la pluie qui ne cessera de tomber jusqu'au lendemain matin.
Nous commençons notre deuxième journée d'ascension en retrouvant l'aspahlte. Ça tire un peu les cuisses pour Blandine et Simon (il paraitrait qu'en cette saison on ne fait pas beaucoup de vélo en france ;-) mais la pente reste très douce. On s'aperçoit rapidement des effets de la pluie de la nuit : la route est parfois recouverte de pierres voir de coulée de boue. Une petite bruine et un petit vent de dos nous accompagnent, mais rien de très gênant. Lors des éclaircies nous découvrons le décor qui nous entoure : des montagnes au nuances de rouge, orange, marron, sculptées comme des châteaux de sable géants. C'est superbe. Après encore 1000m de dénivelé et une cinquantaine de kilomètres nous nous arrêtons a Santa rosa de tastil, où on nous ouvre la salle des fêtes pour dormir a l'abri. Encore une fois nous avons de la chance car il pleuvra toute la nuit... 

Nous nous levons tôt pour le troisième jour de montée. Encore une fois 1000 m de dénivelé nous attendent, et l'altitude commence a se faire sentir. La pente reste douce, mais le vent tourne et nous l'avons parfois de face. Plus nous montons, plus les paysages sont arides : il n'y a plus de cactus, seulement quelques petits bosquets ne dépassant pas 10cm de hauteur. A la pause de midi nous perpetrons la tradition "arrêt de bus" pour nous protéger du vent et du soleil. Nous essayons de chiquer un peu de coca pour nous donner  de l'énergie : c'est fort et ça n'a pas très bon gout, on gardera ça pour le vrai mal des montagnes ! Le départ est précipité pour essayer de fuite l'orage qui gronde juste derrière nous. Mais l'après midi est difficile, ça grimpe encore et toujours, l'oxygène se fait de plus en plus rare, les dénivelés des derniers jours se ressentent dans les cuisses... on arrive finalement épuisés mais tout excités a l'Abra Blanca : 4100m d'altitude. Le premier 4000 pour la plupart d'entre nous ! Nous avons juste le temps de faire les photos souvenir que la pluie commence a tomber. Nous ferons toute la descente sous l'orage, habillés en mode "étanche". L'asphalte est vite remplacé par une piste puis par de la boue. En effet, a certains endroits on ne sait pas très bien si on roule sur la piste ou sur la rivière. Nous arriverons a San Antonio de los Cobres dans un état de crasse très avancé ! On se dirige rapidement vers l'hospedaje Sumaq Sumay, réputée chez les cyclos. Nous commençons a nettoyer les vélos et les sacoches mais nous sommes vite rappelés a l'ordre par notre hôte : suite aux pluie une canalisation a cassée et il n'y a plus d'eau dans la ville ! La douche des vélos, ce sera donc pour plus tard...

Nous décidons de nous reposer 2 jours a San Antonio pour nous acclimater et aussi parce que cela nous permettra de profiter d'une bonne fenêtre meteo pour le reste du paso. La première nuit est un peu difficile pour Clément : le coeur qui bat un peu vite, quelques maux de tête, bref un corps qui n'est pas habitué a dormir a 3600m. Un maté de coca et un peu de paracétamol et ça ira déjà beaucoup  mieux le lendemain. On profite de nos 2 jours pour préparer le reste du paso : infos sur les villages, l'etat de la piste, le climat... on fait les courses, bichonne nos vélos et profite de quelques restos. Nous nous payons aussi une petite virée au viaduc de Polvarillo, impressionnant par sa taille et sa hauteur. 

Et puis le 2 février c'est le grand jour, le "vrai" départ pour le paso. A partir de maintenant ce sera de la piste, des cols a 4500, de la solitude, du désert... un environnement hostile mais c'est le prix a payer pour découvrir ces paysages exceptionnels. Pour plus de sécurité, les douaniers argentins ont pris nos noms, le chemin qu'on va suivre et le jour où nous devons arriver a la douane du paso sico. Si on est en retard ils envoyent une patrouille !

La première étape est raide: 65km jusqu'au petit village d'Olacapato, un col a 4500, du ripio. Avec la pluie des derniers jours, la piste est au début très boueuse. On croise quelques motos. L'une d'elles s'arrête a notre hauteur pour nous dire que plus loin la rivière est trop haute, elle n'a pas réussi a traverser. Qu'a cela ne tienne, arrivés a la rivière, on se protège avec les sur-chaussure et c'est parti! Finalement on passe tous les 4 sans tomber ni mettre le pied a l'eau.
On poursuit notre ascension, 1000m de dénivelé. La piste est en meilleur état et la pente régulière. On avance doucement mais sûrement. Le sommet se fait désirer, on y arrive vers 14h, un peu tard pour nos corps qui ont faim! Recainqués par le repas a l'alto Chorillos (4560m), nous attaquons la descente a travers les montagnes de toutes les couleurs. Nous sommes parfois surpris de croiser une maison complètement isolée. Le ripio n'est pas très bon, Blandine et Simon découvrent la joie de la tôle ondulée, ou même en descente tu ne vas pas plus vite que 10km/h. Nous arrivons vers 17h au village d'Olacapato. Ce village perdu au milieu de nulle part vit d'une mine de borrat qui se trouve a côté. Nous profitons du confort de l'unique hospedaje du village, et prenons une des meilleure douche du séjour. Au menu du soir: frites, riz, 2 steaks recouverts de 2 oeufs!! Parfait pour se remonter le moral après ces 65 km éprouvants. Après avoir fait toutes les épiceries du village, nous nous alourdissons de quelques kilos, de quoi manger pendant 4 jours! 

Nous partons vers 8h30, pour pédaler au maximum en début de journée, le vent se levant dans l'après midi. Cette étape de 65km est relativement plate. Nous découvrons un salar, qui n'est pas vraiment blanc, il est comme recouvert d'une pellicule de poussière grise. C'est immense et impressionnant. On voit au loin une mine de lithium sur ce salar. Depuis le debut de la journee nous sommes suivit par un gros chien. C'est celui de l'auberge ou nous avons dormi. Nous avons essayé de le faire fuire mais rien a faire, il ne nous quittera pas durant 50km de desert, en plein soleil. Nous aurons pitie de lui et lui donnerons a boire a la pause de midi. Finalement en fin de journee nous croisons notre premier pickup et lui demandons de le ramener sagement chez lui. Nous arrivons tranquillement, vers 16h, a la douane argentine, juste a temps avant que le vent se lève. Heureusement parce que les longues lignes droites avec le vent de face doivent être longues, longues.... comme nous avions pu le lire sur d'autres blogs, les douaniers argentins sont hypers accueillants. Ils avaient bien du le message de leurs collègues de San Antonio et nous attendaient, mais pour le lendemain ! Ils nous demandent si on passe la frontière aujourd'hui ou si on reste là pour la nuit. Quand on dit qu'on reste, ils nous conduisent spontanément vers une petite maison rien que pour nous avec cuisine, salle de bain, chambre et bonbonne d'eau potable. La classe!

Le jour suivant, c'est l'histoire de 4 nains cyclos qui vont a la mine... On hésite sur l'étape qui semble un peu courte: 38km jusqu'à une mine qui paraît- il accueille les cyclos. On verra, suivant notre forme, si on pousse jusqu'au salar d'aguas caliente. Après les formalités douanières, on part et c'est déjà de la montée. On avance doucement. Les pauses se font de plus en plus régulières. Au bout d'une heure et demi nous n'avons fait que 10km, pour arriver au paso Sico, (une simple pancarte au milieu de nulle part!!) La fatigue des autres jours doit se faire ressentir. Nous passons un premier col a 4450m d'altitude. Mais ce n'est pas fini, nous voilà redescendus de 300m alors qu'il y a un autre col a 4572m. Heureusement les paysages sont magnifiques, des montagnes aux couleurs invraisemblables, des jaunes, des verts, des rouges. Dans la montée du deuxième col, se trouve la douane chilienne, qui ne sert pas a grand chose puisqu'il faut faire tamponner les passeports a San Pedro de Atacama. Ces douaniers prennent simplement nos coordonnées et nous passons aussi l'étape de fouille des sacs pour vérifier que nous n'avons pas de fruits, légumes, fromages. Heureusement le douanier étant seul et peut-être flemmard, il ne fouille pas nos sacs. Ouf, on peut garder les 4kg de fruits secs apportés par Blandine et Simon et la coca qui nous servira en Bolivie. Nous avions entendu que ces douaniers n'étaient pas très sympas et ça c'est avéré vrai. Pourtant avec en moyenne 1 véhicule par jour, ils ne sont pas submergés de travail... Nous n'avons aucune envie de rester là. Nous reprenons donc la route, enfin la montée. Il nous reste 4km de montée et 3 de descente jusqu'à la mine. Facile en une heure c'est fait vous nous direz. C'était sans compter sur la merveilleuse idée des chiliens de faire des routes toutes droites dans les montées! Imaginez une pente a 13% (a vue de pedale), un ripio sableux, plusieurs journées de vélos dans les jambes et un vent de face violent. Et bien oui vous nous voyez galérer dans la montée pendant longtemps... On mettra 2h pour faire les 4km, ça inclue une pause gouter pour se remonter le moral. La question du matin est vite résolue: c'est évident que nous nous arrêterons a la mine. Cette étape fut la plus isolée de notre parcours, on n'a pas croisé un seul véhicule !
Nous arrivons a la mine mais nous devons attendre le chef pour savoir si nous pouvons camper là. Nous ne savons pas trop que penser. On a l'impression qu'on va dormir un peu plus loin. A un moment le cuistot nous appelle et nous offre du pain chaud, du saucisson et du fromage. Génial. Le temps passe et on attend toujours le chef. On commence a se dire qu'il faudrait peut- être qu'on cuisine parce qu'il commence a se faire tard et après on doit encore monter la tente. On se décide a aller demander a des ouvriers qui mangent a côté de nous. Et là ils nous invitent a prendre un plateau et on se fait offrir un repas chaud et complet: soupe de poulet, spaguettis et côtelette de porc et gélatine en dessert. On ne s'attendait pas a un si bon repas lors de notre traversée, nous qui mangeons d'habitude de delicieuses pâtes au bouillon cube! A la fin du repas le chef arrive. Il nous accueille très gentillement et nous offre un bungalow avec salle de bain et eau chaude. Nous qui pensions camper quelle belle surprise! Il nous dit que le petit-déjeuner est servi a partir de 6h30. Nous n'arretons pas de le remercier mais il nous dit que tous les touristes sont reçus comme ça c'est normal. Simon fait preuve de ses talents de chauffagiste en réparant le chaufaud. Quel plaisir une douche chaude!
N'ayant pas pu faire cuire nos pâtes pour la salade du lendemain, on demande pour acheter du pain mais gentillement ils nous en donnent et refusent qu'on les paye.

La journee suivante est principalement descendante. Malheureusement, le ripio n'est pas très bon. Blandine va d'ailleurs aller le voir de plus près!!! Comme ça Mathilde se sent moins seule! Les paysages changent, on passe a côté de lagunes avec des flamands roses, de salars immenses. On retrouve la civilisation avec des vans de touristes, certains nous applaudissent et d'autres nous prennent en photo comme si on était des animaux. On avance plutôt facilement jusqu'aux 7 derniers kilomètres : on a décidé d'aller dormir au bord de lagunes, mais il faut d'abord grimper 400m de dénivelé en 7km. L'épreuve s'avèrera encore plus dure que prévue car la piste est recouverte d'une bonne couche de sable où les roues s'embourbent. On pousse, on mouline, en mode 1er plateau 1ere vitesse et on aimerait bien descendre en dessous. Une voiture de touristes s'arrête et nous dit en rigolant qu'il ne reste pas beaucoup jusqu'au sommet. En réalité on voit bien la piste en sable qui est de plus en plus raide, et ça ne nous fait pas bien rigoler ! Après près de 2h de montée nous apercevons la laguna Miscanti. La lumière orangée du coucher de soleil éclaire 2 volcans surplombant un superbe lac. La vue est a couper le souffle. A cette heure ci il n'y a plus aucun touriste, nous profitons de la vue tranquillement. Nous trouvons rapidement un refuge, mais devons négocier avec les guides pour qu'elles nous l'ouvrent car il n'est pas en état (odeur de fausse sceptique, bruit d'eau, pas d'eau chaude...). Lorsque nous étions a table, après s'être douchés, les guides nous apportent une bouteille de gaz pour la douche chaude. Comment leur expliquer gentillement qu'on s'est deja douche ?. Simon prendra une douche le lendemain matin pour ne pas que ça serve a rien.

Après une bonne nuit, on petit-déjeune face a la superbe vue sur la lagune, les volcans se reflétant dans l'eau. C'est royal. Surtout qu'une fois notre petit-déjeuner termine, des hordes de touristes envahissent notre terrasse pour venir déjeuner. On s'enfuit vite voir la deuxième lagune Miniques. Puis on recharge les vélos et on redescend la piste sablonneuse. La descente n'est pas aussi terrible qu'on l'imaginait. Et une fois la route principale retrouvée, tout roule, comme dirait les cyclistes! On descend tranquillement. On s'arrête pour midi a Socaire. L'après-midi on enchaine les 50km jusqu'à Tocanao, petit village où s'arrêtent plein de touristes. Du coup on a un peu de mal a trouver un lieu pour dormir et pour manger car les touristes internationaux ne font que passer et les touristes nationaux viennent que le weekend. On degotte tout de même un hôtel... en travaux, et on goute un ragout de lama, ma foi pas mauvais. 

Dernier jour avant de rejoindre San Pedro, il nous reste 38km. On les fait tranquillement sur une route en asphalte qui descend doucement. Arrivés a San Pedro, après l'épreuve de la douane (une heure de queue pour avoir un tampon sur notre passeport), nous nous offrons un bon repas sur une terrasse ombragée. Un "lomo a lo pobre" comme clément en rêvait depuis le début du voyage.

Finalement, avec une bonne preparation et un peu de chance, nous avons reussi a faire le paso Sico avec un super soleil et en dormant tout le temps en dur.

Pendant le repas nous rencontrons Paul un cyclo au long court qui voyage dans l'autre sens. Il nous conseille d'aller voir Guillerme, un warmshower qui pourrait peut être nous loger. On va le voir dans son atelier de vélo et bingo il nous donne rdv dans l'après-midi pour nous installer chez lui. Bon il s'avère que le confort n'est pas comparable aux autres warmshower que nous avons fait : nous dormons a la belle sur la terrasse et nous sommes embarqué dans une soirée avec un autre cyclo américain, deux chiliennes, des amis de Guillerme... une soirée électro semi clandestine dans le désert est organisée ensuite, mais nous n'auront pas le courage d'y aller. Après 10 jours de vélo c'est un peu dur de rester éveillé a 1h du matin ! L'accueil est quand meme super sympa et comme a chaque fois, notre hote nous fait entierement confiance. A 4, nous avon un peu l'impresion d'envahir la maison, nous trouvons donc une hospedaje ou nous serons plus tranquille. Kurt, le cycliste americain, est un personnage atypique, il a un velo avec des roues qui font 3 fois la taille des notres, il n'a pas de saccoches mais simplement des petits sacs sous sa selle, son guidon, son cadre. Il avance donc hyper vite et surtout passe de partout, sable, neige. Un exemple il a mis 5 jours pour faire le sud Lipez, alors que la moyenne est de 11 jours.Il aurait aussi relie le canada au mexique par les rocheuses en 16 jours...
Les villes ne reussissent toujours pas au velo de Mathilde. En arrivant a San Pedro, on s'est apercu que la jante de sa roue arriere etait fendue. Apres avoir demande l'avis des experts il s'avererait que ca doit les freins qui l'aient usee. Grace aux conseils de Paul, Guillerme, nous trouvons un atelier de velo qui va nous remplacer la jante par une Mavic toute neuve !

Nous restons donc quelques jours avec Blandine et Simon a San Pedro ou il y a plein de choses a faire. Nous preparons aussi la prochaine etape. le Sud Lipez.

La montee a San Antonio, on traverse des forets tres vertes


il faut bien s'occuper pendant les pauses !

les andes...

et d'un !

vous imaginez meme pas comme on a crache nos poumons pour monter ici

une pente plutot douce

et de 2 ! ca commence a tirer...



Olacapato, village perdu sur l'altiplano

quand on trouve pas la route, on prend le train

des lamas peu farouches

arrivee sur le salar del Rincon


Le fameux Paso Sico


1 peso souplai


la en fait on est epuise !

Le sommet Alto El Laco, pas de panneau, qu'a cela ne tienne...





notre refuge de la laguna Miscanti

La laguna Miniques, 1 minute avant qu'elle se fasse envahir par les touristes

alors ils sont pas muscles nos mollets ?

3 mois, 3000km !

 

2 commentaires:

  1. Alors là niveau paysage, c'est le summum!
    Et on passe à 10 roues dans les Andes ;) et bravo pour les 3000 bornes, vous tenez le rythme, tandis que moi j'alterne entre article du blog et JO!
    Bises

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  2. Trop classe ! On est trop fier de vous !!
    Bravo Clément pr avoir survécu a la folie de laltitude !

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